La revue culturelle et artistique “Founoun” affiche son retour périodique

Fondée en 1983, la revue culturelle et artistique “Founoun” publiée dans un premier numéro en 2013 après un arrêt de 25 ans, vient d’afficher son retour après deux autres années d’interruption, et ce, dans une nouvelle conception aussi bien au niveau de la forme que du contenu.

Lors d’une conférence de presse tenue mercredi au siège du ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine pour annoncer officiellement le retour de cette publication, Khélil Gouia, rédacteur en chef de la revue a signalé que cette dernière permettra aux critiques tunisiens de s’exprimer dans cette publication tunisienne trimestrielle rédigée en langue arabe avec un tiers en français.

Il a, dans ce sens, tenu à souligner que la ligne éditoriale de la revue est indépendante du ministère de tutelle.

Prenant à son tour la parole, la ministre Sonia M’barek a mis l’accent sur l’engagement du ministère à respecter la périodicité de cette revue trimestrielle sous la supervision directe du centre national de la communication culturelle dès lors qu’elle est une revue spécialisée dans les arts.

La revue essaiera de palier à la carence dans le domaine théorique mais surtout critique en matière de production artistique tunisienne en général et des arts vivants en particulier.

Les lecteurs pourront se servir de cette revue comme référence artistique. Pour les artistes, elle sera une source de motivation et de créativité basée sur une critique constructive avec des textes ayant une approche pluridisciplinaire de l’art.

Le comité de rédaction de la revue compte à son actif des plasticiens, des critiques d’arts, des experts et des universitaires ainsi que de professeurs émérites de diverses régions du pays. De nombreux domaines seront traités dans cette revue dont le théâtre, les arts visuels, l’histoire de la chorégraphie, la musicologie etc.

A cette occasion, un hommage a été rendu au fondateur de cette revue en l’occurrence l’homme de culture et ancien ministre de la culture sous le régime de Bourguiba, Bechir Ben Slama, qui est à l’origine de plusieurs autres publications pour ne citer que les revues “Poésie” et “Espaces de théâtre” ainsi que de la création de plusieurs institutions et manifestations dont la troupe nationale de musique, le théâtre national, les journées théâtrales de Carthage, le Conseil supérieur de la culture, le fonde de développement culturel, l’Institut supérieur de musique…