La pauvreté, la discrimination sexuelle et la marginalisation entravent la participation de la femme à la vie politique et civile, révèle une étude régionale sur la participation féminine dans la vie publique, menée par le centre de la femme arabe pour la formation et la recherche (CAWTAR).
Cette étude dont les résultats ont été présentés lors d’un atelier régional, organisé, jeudi à Gammarth, vise à promouvoir le leadership féminin et à faire connaître les success story des femmes qui se sont lancées dans la vie politique et civile.
La coordinatrice de cette étude, Soumaya Abdeltif a, souligné, à cette occasion, la nécessité d’analyser, cas par cas, le parcours de ces femmes qui ont réussi à braver ces obstacles.
Prenant la parole, l’expert marocain, Nouredine Harmi a souligné que pour surmonter les obstacles qui empêchent la femme de participer à la vie politique, il importe de garantir son autonomisation économique encourager l’entrepreneuriat féminin.
Par ailleurs, cette étude a aboutit à des recommandations adressées au gouvernement, à la société civile, aux médias et aux centres d’études ainsi qu’aux différentes organisations internationales.
Ces recommandations se sont principalement articulées autour de la promotion de l’autonomisation économique des femmes rurales et de la lutte contre le décrochage scolaire, notamment chez les filles.
La promulgation de lois de lutte contre la discrimination et la violence exercée à l’égard de la femme, figurent, également, parmi ces recommandations.
Les composantes de la société civile ont été appelées, par ailleurs, à organiser des ateliers et des sessions de formation afin de développer les capacités des femmes à mieux prendre la parole en public.
Le programme de cet atelier régional dont les travaux se poursuivent jusqu’au 23 janvier courant, prévoit la diffusion d’un documentaire sur la participation de la femme à la vie politique et civile et des interventions portant sur la même thématique.