Tunisie : Visite du ministre de l’enseignement supérieur mauritanien à la faculté de médecine

Le ministre mauritanien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Sidi Ould Salem, a effectué, lundi, une visite à la faculté de médecine de Tunis.

Le responsable mauritanien est en visite en Tunisie pour participer à la 17ème session de la haute commission mixte tuniso-mauritanienne, les 21 et 22 décembre à Tunis.

Dans une déclaration à l’agence TAP, le ministre de l’enseignement supérieur mauritanien a souligné le rôle de la Tunisie comme « pays formateur des cadres mauritaniens », révélant, à cet égard, que des accords de coopération seront signés entre les deux pays dans le domaine de l’enseignement supérieur concernant l’augmentation du nombre des étudiants mauritaniens et l’amélioration de la qualité de l’enseignement dans les universités mauritaniennes en particulier les écoles d’ingénieurs et la faculté de médecine.

A ce propos, Sidi Ould Salem a fait savoir que le nombre des étudiants mauritaniens en Tunisie est passé de 100 à 200 au cours de l’année universitaire 2015/2016.

De son côté, Mahmoud Boufahs, représentant du ministère de l’enseignement supérieur, a mentionné que les accords de coopération entre les deux pays dans le secteur de l’enseignement supérieur toucheront plusieurs domaines dont le recrutement de professeurs agrégés tunisiens en Mauritanie, la recherche scientifique et la formation des formateurs mauritaniens au sein des établissements tunisiens.

S’agissant du partenariat avec la faculté de médecine de Nouakchott, Ahmed Maherzi, doyen de la faculté de médecine de Tunis, a expliqué que le partenariat s’inscrit dans le cadre du projet international francophone « responsabilité sociale de la faculté de médcine » incluant 56 facultés de 18 pays dont la Tunisie et la Mauritanie.

« L’objectif du projet consiste en la mise en place d’un processus pour la qualité et l’équité des soins impliquant un partenariat actif entre la faculté, la société civile et les acteurs travaillant dans le domaine de la médecine ainsi que l’harmonisation des diplômes entre les différentes facultés participantes », a-t-il ajouté.