Les députés, réunis, samedi, en plénière ont adopté le projet de budget de la Présidence du gouvernement pour l’exercice 2016 avec 124 voix pour, 6 voix contre et 4 abstentions.
Le budget de la Présidence du gouvernement au titre de 2016 est estimé à 144,212 millions de dinars, contre 150 MD en 2015, soit une baisse de 3,8 %.
Selon le projet proposé, les dépenses de gestion sont estimées à 121,7MD de gestion, alors que les dépenses de développement sont évaluées à 19,5 MD.
Le ministre, chargé du Secrétaire général du gouvernement, Ahmed Zarrouk, a fait savoir que les services de la Présidence du gouvernement s’emploient activement sur la question de la réforme administrative, indiquant que cette réforme constitue un travail de longue haleine et ne peut donc intervenir dans l’immédiat.
Il s’agit, a-t-il, expliqué de procéder à la restructuration de la présidence du gouvernement, à la simplification des procédures administratives relatives à la pratique d’activités économiques et à l’octroi des autorisations de bâtir.
Il est, également, question d’installer 17 centres de prestations administratives sur l’ensemble du territoire et de développer davantage la mise en place d’une administration électronique, notamment, le portail national d’informations juridiques et les services de l’identité électronique. Ahmed Zarrouk a, en outre, indiqué que le développement du programme de gestion des ressources humaines a déjà débuté.
Concernant la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, Ahmed Zarrouk a annoncé l’instauration d’un système national de l’intégrité et l’engagement du gouvernement pour la modernisation du système de contrôle de l’administration publique, outre l’élaboration de trois projets de loi relatifs à l’incrimination de l’acquisition de biens illégitimes, à la déclaration des biens et à la protection des dénonciateurs de la corruption.
Il a ajouté que la Présidence du gouvernement s’emploie à mettre en place l’Instance nationale de lutte contre la corruption, qui verra le jour en 2016, relevant qu’elle va activer le système citoyen contrôleur. Auparavant, les députés avaient critiqué la lenteur du gouvernement à entamer, comme il se doit, la réforme administrative et la mise en place du dispositif de la lutte contre la corruption.
Ils ont, dans ce contexte, appelé à hâter la mise en oeuvre de la réforme de l’administration, proposant l’organisation d’une consultation nationale sur cette question. Certains ont évoqué la nécessité de revoir la question de la régularisation de la situation des bénéficiaires de l’amnistie générale et du mécanisme 16.