Nidaa Tounes : Ridha Belhaj étonné des « allégations » visant à nuire à sa réputation

ridha_bel_hadj

Ridha Belhaj, membre de l’Instance constitutive de Nidaa Tounes s’est dit étonné de la position de plusieurs membres du bureau exécutif du parti qui lui ont imputé personnellement la responsabilité de la perturbation et des violences ayant émaillé dimanche la réunion du parti à Hammamet.

Dans une déclaration rendue publique, lundi, dont copie est parvenue à l’agence TAP, Belhaj a affirmé qu’il n’était pas présent à la réunion et qu’il n’avait pas appelé à sa tenue, estimant que « ces allégations visent à nuire à sa réputation ».

Pour lui, « c’est là une manière de se dérober de la responsabilité après l’échec de la réunion ».

« La crise au sein de Nidaa Tounes est politique avant qu’elle ne soit organisationnelle même si elle a pris en apparence une dimension organisationnelle », a-t-il dit.

D’après lui, ceux qui ont présidé aux destinées du parti après les élections n’ont pas assimilé les exigences de la nouvelle étape ni la synergie des processus gouvernemental et partisan et n’ont pas préservé la base et les structures régionales causant, ainsi, un préjudice au potentiel du parti.

Il faut, selon lui, accélérer la tenue du congrès constitutif du parti et la mise en place d’une stratégie nationale permettant de préserver son unité et l’intérêt du pays.

Belhaj s’est dit, également, déterminé à œuvrer en toute confiance et avec toutes les parties à faire réussir le congrès en tant qu’étape principale pour l’édification d’un parti qui aspire à diriger le pays durant la prochaine étape.

Belhaj a qualifié de « regrettables » » les incidents qui ont eu lieu dimanche à Hammamet à l’occasion d’une réunion des membres du bureau exécutif de Nidaa Tounes et « l’interdiction à d’autres d’y prendre part d’une façon illégale » provoquant, selon lui, un climat de vive tension.

Des députés du groupe parlementaire de Nidaa Tounes avaient adressé dimanche une lettre ouverte au président de la République, fondateur du parti, l’invitant à dénoncer les violences ayant émaillé la réunion du parti qui devait se tenir à Hammamet.

Les signataires de la lettre se sont dit « étonnés » de la position du président de la République qu’ils ont qualifiée de « négative » face à « tous les rebondissements qu’a connus le parti ».

Ils ont accusé Hafedh Caid Essebsi, fils du président de la République et vice-président du parti et Ridha Belhadj, directeur du cabinet présidentiel « d’être les instigateurs de ces violences ».