La deuxième réunion de la coalition au pouvoir aura lieu le 8 mai en présence de trois représentants de chaque parti. Elle sera consacrée aux dossiers gouvernemental et législatif.
Bochra Belhaj Hmida, membre du bureau politique de Nidaa Tounes a déclaré à la TAP que « bien que tardive, la commission de concertation et de coordination des partis au pouvoir est indispensable et doit être renforcée». Elle ajouté que la coordination doit porter sur la mise sur pied d’un programme commun, plutôt que sur les nominations. Le programme mis en œuvre par le gouvernement n’est pas celui de Nidaa Tounes, alors que c’est le parti qui est critiqué par les Tunisiens, a-t-elle déploré.
Pour sa part, le dirigeant du mouvement Ennahdha, Abdelhamid Jelassi, a indiqué que la coordination entre les quatre partis au pouvoir sera basée sur trois aspects, le processus gouvernemental, le processus législatif et le processus partisan. La coalition au pouvoir se réunira deux fois par mois, a-t-il dit. elle planchera sur les réformes nécessaires à entreprendre, les projets de loi, les nominations et les climats sociaux.
Les partis de la coalition au pouvoir avaient publié une déclaration à l’issue de leur réunion préparatoire du 24 avril 2015, dans laquelle ils ont réaffirment l’engagement à répondre aux ambitions, aux aspirations et aux revendications populaires telles l’emploi, la maîtrise des prix, l’impulsion du développement régional et la promotion de l’investissement. La coalition au pouvoir regroupe Nidaa Tounès, Ennahdha, l’UPL et Afek Tounès.