Installée depuis 2004 en Tunisie, la troupe internationale “The Pearl” ou “La Perle” s’est produite hier dimanche pour la première fois au Théâtre municipal de Tunis avec un show de danse indienne intitulée “Taj Mahal love story”, dirigée par la fondatrice de la troupe et chorégraphe russe Olga Badarova.
Devant un public nombreux, parmi les fervents admirateurs de la culture indienne, plus de 15 artistes entre danseuses, acrobates et soldats ont donné à voir l’histoire éphémère qui se cache derrière la construction du célèbre Taj Mahal en Inde, classé parmi les sept merveilles du monde.
Une histoire d’amour éternelle racontée hier soir par des jeunes acrobates tunisiens et des danseuses tunisiennes, indiennes et russes.
Au son des grelots (chaines de cheville) de l’Inde portés par les danseuses enveloppées dans des saris indiens de tous genres et de toutes couleurs, le public a pu découvrir l’histoire de deux personnages clés, les deux héros, le Roi Chah Djahan interprété par le jeune tunisien Bader Bouallagui et sa bien aimée “Moomtaz” par Tania Baturina.
Sur une scène nue où seul un écran est placé en arrière plan retraçant les moments phares accompagnant les différents tableaux chorégraphiques présentés, se racontent successivement les péripéties de la rencontre, du mariage, de la guerre, et enfin du décès de Moomtaz à la naissance de leur 14ème enfant.
Le tout s’est fait au son des musiques de grands films de Bollywood notamment les deux célèbres chansons “Silsila ye Chahaat Ka” et “Dola Re Dola” du film indien à succès “Devdas”, une des nombreuses adaptations cinématographiques du roman indien éponyme de Sarat Chandra Chatterjee (1917).
L’histoire de “Taj Mahal”, l’une des destinations touristiques prisées, a été la source d’inspiration des poètes, réalisateurs mais aussi des chorégraphes pour raconter chacun à sa manière “cette belle légende” a déclaré, à la fin du spectacle, Olga Badarov.
C’est une manière aussi de faire découvrir l’un des aspects de la civilisation indienne en l’occurrence le mausolée érigé par le Roi à la mémoire de son épouse, à titre de fidélité à la promesse qu’il lui avait faite. Une romance couronnée finalement par la construction de Taj Mahal qui a pris 22 ans de travail avec 2100 ouvriers, pour être inscrit par l’Unesco en 1983 sur la liste du Patrimoine mondial de l’Humanité.