Des militants de la société civile et des élus de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) de Sfax ont mis l’accent sur la responsabilité de l’Etat dans la relance du projet Taparura qui demeure toujours en suspens.
Ils ont appelé à prendre les décisions nécessaires qui permettent au projet de passer au stade de la réalisation effective, au niveau de l’investissement, de l’urbanisation et du développement, surtout après l’achèvement de la première étape relative aux études et à l’élimination de la pollution, depuis près de quatre ans.
Au cours d’une rencontre, samedi, à Sfax, avec les députés de l’ARP et des membres de la société civile, le directeur général de la Société Taparura, Mohamed Gouider, a appelé à l’application des décisions prises par les gouvernements précédents et qui portent, principalement, sur l’élimination des obstacles entravant le projet, notamment la voie ferrée et les activités polluantes au port
commercial de Sfax, la réalisation du projet dans le cadre du partenariat entre les secteurs public et privé, et la garantie des fonds nécessaires pour éliminer la pollution sur les côtes sud de la ville de Sfax qui constituent le prolongement de la zone de Taparura.
Les députés de l’ARP, le gouverneur de Sfax et un professeur tunisien à l’université française ont pris la parole pour défendre le dossier et proposer la tenue d’un conseil ministériel réservé à cette question.
En parallèle, le député Anouar Adhar a appelé à la réalisation d’une route longeant le littoral qui abrite le projet sur 420 ha, en attendant de déplacer la voie ferrée.