« Nous n’accepterons pas la réconciliation nationale sans que celle-ci ne soit basée sur la loi de la justice transitionnelle et ne respecte pas les usages conventionnels à savoir la reddition de comptes », a déclaré, mardi, le porte-parole du parti Al-Massar Samir Taieb.
S’exprimant en conférence de presse à Tunis, il a souligné que « le front des ennemis est connu, encore faut-il identifier celui des amis ».
Aujourd’hui, toutes les forces politiques se doivent d’exprimer leur position et de se mettre d’accord sur une définition claire du terrorisme avant de mettre au point une stratégie nationale pour combattre ce fléau. Abordant les préparatifs d’ Al-Massar en prévision des élections municipales, il a précisé que le parti est en période de reconstruction, assurant, toutefois, que des sessions de formation sont actuellement organisées à ce sujet.
De son côté, Faouzi Charfi, membre du bureau exécutif du parti, a fait savoir qu’Al-Massar fera pression pour hâter l’adoption de la loi anti-terroriste et la promulgation d’une loi protégeant les sécuritaires et leurs familles.
Il a appelé à l’organisation d’une conférence nationale sur le terrorisme à laquelle participeront toutes les forces politiques et composantes de la société civile.