Une session de formation sur “le rôle du magistrats dans l’application du droit international humanitaire” a été organisée, vendredi à Kairouan, par l’Institut supérieur de la magistrature (ISM), en collaboration avec le haut commissariat aux droits de l’homme. Y ont pris part, des magistrats et des associations humanitaires et juridiques.
Le directeur général de l’ISM, Imed Dérouiche a déclaré au correspondant de la TAP dans la région que cette session de formation qui est la 4e du genre, s’inscrit dans le cadre d’un accord conclu, entre l’institut et le haut commissariat aux droits de l’homme. Il a souligné l’importance de cette session qui permet d’approfondir la réfexion autour du droit international humanitaire et de faire la distinction entre les crimes de guerre et les crimes de droit commun.
Plusieurs communications ont été données par des magistrats, des représentants du haut commissariat aux droits de l’homme et du comité international de la croix rouge, sur les divers aspects du droit international humanitaire, la protection des personnes et des prisonniers de guerre, des blessés et des personnes atteintes de maladies, outre la protection des biens culturels et environnementaux durant les conflits armés.
Les participants ont débattu des thèmes de la complémentarité entre les droits de l’homme et du droit international humanitaire, qui demeurent en vigueur, même durant les conflits armés, conformément aux conventions internationales.