Houcine Abassi : Vers un dénouement de la crise de l’enseignement secondaire

Le Secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail, Houcine Abassi, a annoncé, samedi, à Hammamet, les prémices d’un dénouement de la crise de l’enseignement secondaire, espérant parvenir rapidement à une solution appropriée.

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S’exprimant en marge des travaux du congrès de la Fédération générale des travaux publics et de l’habitat, Houcine Abassi a déclaré aux médias que la situation du secteur de l’enseignement secondaire a été l’un des sujets abordés lors de la dernière rencontre avec le chef du gouvernement.

S’agissant des négociations sociales, Abassi a indiqué que trois séances ont été tenues, précisant que le calendrier des prochaines réunions a été établi et qu’un accord a été trouvé concernant le parachèvement des négociations sociales au titre de l’année 2014 d’ici la fin du mois.

D’un autre côté, Abassi a fait savoir que l’UGTT s’emploie dans le cadre de la restructuration de l’organisation syndicale à renforcer la présence de la femme syndicaliste dans ses différentes structures en adoptant le système de quotas et en s’appuyant sur le principe de la discrimination positive.

Cette démarche permettra une représentation féminine dans les structures de l’UGTT s’élevant à 30% au lieu de 16% actuellement, a-t-il ajouté.

Sur un autre plan, le secrétaire général a indiqué que l’UGTT n’est pas favorable à la proposition du gouvernement concernant les négociations sociales en vue d’un accord triennal, préférant un accord biennal.

Le congrès de l’organisation syndicale étant prévu fin 2016, l’UGTT ne veut pas engager la prochaine direction dans des accords dont elle n’est pas partie prenante, a-t-il justifié. Au sujet des négociations avec le gouvernement, Houcine Abassi a estimé « que le partenariat avec le gouvernement suppose de dévoiler toute la vérité sur la situation dans les secteurs et les entreprises économiques », expliquant que cette démarche permettra l’ouverture des grands dossiers dont l’enseignement, la santé, les caisses sociales et la fiscalité.

« La crise économique ne peut pas être surmontée par la privatisation des entreprises publiques mais par un dialogue responsable et franc entre les différentes parties», a-t-il dit.