Le coach de l’équipe d’Italie, Cesare Prandelli, et le président de la Fédération italienne (FIGC), Giancarlo Abete, ont annoncé leur démission, mardi après l’élimination de l’équipe nationale dès le premier tour du Mondial-2014.
“Le projet technique est de ma responsabilité et j’ai annoncé à la Fédération que je remettais ma démission, car quand un projet technique faillit, il faut prendre ses responsabilités”, a dit Cesare Prandelli. Et d’ajouter: “On n’a pas eu une seule occasion, probablement parce qu’on est techniquement limité ou pas bien structuré. C’est ma responsabilité, le projet technique n’a pas fonctionné et j’en assume donc toute la responsabilité”.
L’entraîneur italien a également dénoncé l’arbitrage, en faisant référence au carton rouge reçu par son milieu Marchisio à l’heure de jeu, soulignant qu’il “faudrait plus de moyens pour arbitrer, parce qu’une expulsion injuste a conditionné tout un match et a conduit à un échec”. Le président de la FIGC a formé l’espoir que le sélectionneur revienne sur sa décision.
“Prandelli a signé sa démission, je convoquerai un conseil fédéral vendredi ou lundi et je lui ai dit que j’espérais qu’il retirerait sa démission”. Le dirigeant a estimé que le sélectionneur avait eu des résultats probants avec la place de vice-champion d’Europe en 2012 et la troisième place à la Coupe des Confédérations.
“Il a amené ce projet technique, il aurait pu le porter encore”, a-t-il estimé. Giancarlo Abete a lui aussi dans la foulée annoncé sa “démission irrévocable”. La formation italienne s’est inclinée 1-0 face à l’Uruguay et a terminé à la troisième place du groupe D, subissant ainsi sa deuxième élimination d’affilée en Coupe du monde dès la phase de groupes.