Coupe du monde 2014 : Victoire rassurante du Nigéria face à la Bosnie (1-0)

Le Nigéria a signé une victoire rassurante face à la Bosnie-Herzégovine (1- 0), samedi soir) à Cuiba lors de la 2ème journée (Gr.F) de la Coupe du monde Brésil-2014.

La Bosnie-Herzégovine, qui jouait sa première Coupe du monde a été ainsi éjectée de la course aux huitièmes de finale avant même le troisième et dernier match de poule le 25 juin à Salvador contre l’Iran.

Tout au long de ce duel, les hommes de Stephen Keshi ont mis au point un repli défensif assez intéressant, défendant à six en cas de situation chaude, avec un Omuero précieux au pressing. Un dispositif qui leur a permis de tenir le siège organisé par les Bosniens.

L’unique but victorieux du Nigéria a été l’œuvre d’Odemwingie à la 21-ème minute de jeu. Pour les “Super Eagles” du Nigeria, il suffira d’un nul lors la dernière journée, contre une Argentine déjà qualifiée, pour aller en huitièmes de finale.

Le duel Nigéria -Bosnie-Herzégovine, est aussi le match des entraîneurs entre deux anciens du championnat de France: Safet Susic, le magicien du Parc des Princes (PSG 1982-1991), et le solide défenseur héros de la Meinau Stephen Keshi (Strasbourg 1991-1993).

Sur le plan comptable, le Nigeria compte quatre points, après son nul contre l’Iran (0-0) et sa victoire contre la Bosnie (1-0) déjà éliminée.

Dans une déclaration à la presse, le sélectionneur de la Bosnie, Safet Susic a fustigé l’arbitrage, disant que qu’il n’y avait pas hors jeu (sur le but refusé à Dzeko en première période) mais ce n’est ni la première ni la dernière fois qu’il y a une erreur d’arbitrage pendant cette Coupe du monde.

“Nous avons perdu face à une bonne équipe. Le Nigeria a mieux joué que contre l’Iran”, a-t-il ajouté.

Pour le buteur nigérian, Peter Odemwingie, les Super Eagles étaient bien conscients de l’importance de remporter un match lors de ce mondial, après 16 ans de participation sans la moindre victoire.

“La victoire nous donne confiance et si nous atteignons les huitièmes de finale, qui sait ce qui peut se passer après”, a-t-il conclu.