Le coup d’envoi du Mondial brésilien de football (12 juin-13 juillet), sera donné ce jeudi au stade de lArena Corinthians à Sao Paulo, avec la présence de plus de dix chefs d’Etat dont la présidente du pays, Dilma Rousseff.
Soixante-quatre ans après la dernière coupe du Monde organisée au Brésil, le pays s’apprête à accueillir cette fête grandiose du football mondial avec des enjeux sportifs et un immense défi à relever pour réussir cet évènement planétaire.
La cérémonie d’ouverture commencera moins de deux heures avant le match Brésil – Croatie (17h00 locales, 21h00 tunisiennes) et comprendra un spectacle de 25 minutes avec 660 artistes.
Infrastructures sportives, hôtellerie, télécommunications, sécurité…le pays a investi 9 milliards d’euros pour organiser l’évènement. Mais les retombées économiques espérées sont estimées à plus de 3 milliards d’euros, en raison de la venue de 600.000 étrangers.
Côté sécurité, le gouvernement brésilien a prévu de déployer 157.000 policiers et militaires, pour un coût de 709 millions de reais (environ 286 millions d’euros). Les 32 sélections qualifiées à ce Mondial défendront leurs chances avec des fortunes diverses.
Les mieux cotés rêvent de succéder à l’Espagne sacrée quatre ans auparavant en Afrique du Sud, d’autres aspirent à faire le plus long parcours possible, alors que la majorité ambitionne seulement de passer au second tour. Le Brésil sera le favori numéro 1 de la compétition de par son palmarès dans le tournoi, mais aussi le soutien de son public qui entend pousser son équipe jusqu’au bout de l’épreuve.
La “Seleçao” est l’équipe la plus titrée de l’histoire puisqu’elle a remporté cinq fois la coupe du Monde (1958, 1962, 1970, 1994 et 2002) et aussi le seul pays à avoir participé à toutes les phases finales du Mondial. Les Brésiliens ont une armada offensive impressionnante avec les Neymar (FC Barcelone), Hulk (Zenith), Oscar et Willian (Chelsea) sans parler d’une solide assise défensive avec la présence “du meilleur défenseur du monde” et capitaine charismatique du Paris SG, Thiago Silva.
Le Brésil part ultra-favori dans un groupe A composé également de la Croatie, du Mexique et du Cameroun. L’équipe hôte du tournoi devrait sortir sans souci de cette poule, elle qui sera sous les feux de la rampe, face à un public exigeant qui attend impatiemment depuis 2002 un nouveau sacre mondial.