Tunisie – Kébili : Projet d’une thèse de doctorat sur les soins par les virus utiles

Face aux complications auxquelles sont exposés des malades, surtout à la suite d’opérations chirurgicales, l’étudiant Abdallah Hamadi, originaire du gouvernorat de Kébili et inscrit dans la filière biologie, à l’Institut national des études appliquées de Tunis (INSAT) tente d’expliquer la méthode des soins par les virus utiles, connus sous le nom de “bactériophages”, dans son projet de thèse de doctorat.

Dans une déclaration au correspondant de l’agence TAP à Kébili, le doctorant a expliqué que, dans le cadre de ce projet, il avait tenu une réunion, dimanche, au centre de télé-travail de Kébili, en présence de médecins et de pharmaciens de la région, pour “expliquer l’efficacité de cette méthode dans la lutte contre de multiples virus qui ont acquis une immunité contre les antibiotiques utilisés à l’échelle mondiale”.

Il a, en outre, expliqué que cette technique de soins a été découverte, depuis le début du 20ème siècle dans les pays de l’ex-bloc soviétique, expliquant qu’elle n’avait pas connue une promotion importante, en Occident et qu’elle demeure inconnue dans les pays arabes et africains.

L’étudiant a indiqué que la technique se résume en l’extraction de virus microscopiques utiles capables d’absorber les virus malins, pour les présenter aux patients sous forme de capsules buvables, ajoutant qu’il “est possible d’extraire ces bactériophages, principalement, dans les usines de lait, lors de la période de fermentation, ou des canalisations des eaux sanitaires, après leur purification en laboratoire, pour les présenter par la suite aux malades”.

La réunion a, en outre, offert l’opportunité de présenter un témoignage de l’expérience vécue par un Français qui avait été atteint par un dangereux virus, à la suite d’une opération chirurgicale sur son pied.

Le patient avait alors présenté des complications qui auraient pu conduire à l’amputation, avant d’aller en Géorgie, pour des soins selon la technique des virus utiles qui a permis de mettre fin à ses souffrances. Le doctrorant a souligné qu’il va tenter d’organiser d’autres réunions, avec des médecins et des pharmaciens, à Tunis et Bizerte pour évoquer cette nouvelle technique de soins.