L’association tunisienne de gastro-entérologie (STGE) et l’association française pour l’étude du foi (AFEF) ont organisé, samedi à Tunis, la cinquième journée d’hepatologie.
La journée d’hepatologie a été marquée par un symposium scientifique qui a réuni les meilleurs spécialistes tunisiens et français et les expositions des laboratoires pharmaceutiques des dernières avancées technologique quant à la prévention et la guérison des maladies hepatologiques. Quatre thèmes majeurs ont été abordés, à savoir les hepatites virales, le cancer du foie, le syndrome de NASH et l’auto-immunité.
Docteur Mohamed Salah Ben Ammar, ministre de la Santé, a fait, dans son allocution, l’état des lieux en affirmant qu’il y a aujourd’hui “155 gastro-entérologues, dont 60 hospitalo-universitaires, alors que le secteur privé compte 170 spécialistes”. La plupart de ces médecins se trouvent au Nord de la Tunisie et sur les côtes, a-t-il précisé.
Des statistiques qui seront renforcées par 44 médecins résidents qui sont actuellement en fin de leurs études spécialisées”.
Sur le plan de l’infrastructure, le ministre de la Santé a expliqué que la Tunisie compte “24 services de gastro- entérologie, dont 10 services universitaires équipés par les dernières inventions”.
La situation hepatologique de la Tunisie est plutôt stable selon docteur Mohamed Salah Ben Ammar. “Le pourcentage des malades atteints de l’hépatite B varie entre 2 et 7%, alors que celui des malades atteints de l’hépatite C varie entre 0,1 et 1,5%”, a-t-il expliqué.
Le volet prévention a également été traité lors de la journée avec l’insertion des trois types de l’hépatite (A, B et C) dans le programme nationale de lutte contre l’hépatite virale.
Le vaccin contre l’hépatite B touche actuellement 95%. Un comité national pluridisciplinaire travaillant principalement sur quatre volets, à savoir l’investigation et la prévention, l’unification des méthodes de traîtement dans tous les hôpitaux, l’éducation sanitaire, ainsi que le support législatif et juridique.