Tunisie : L’AFD accorde à la Tunisie un don d’une valeur de 600 000 dinars

L’Agence française de développement (AFD) a accordé à la Tunisie un don d’une valeur de 300 000 euros, l’équivalent de 600 000 dinars pour contribuer au financement d’un projet d’appui aux groupements hydrauliques d’irrigation dans les gouvernorats de Jendouba, Béja, Siliana (Nord Ouest), Kairouan( Centre) et Bizerte (Nord).

La valeur du don représente 30% du coût global du projet, soit 1,050 million d’euros (2,100 millions de dinars). Les 70% restants (750 000 euros l’équivalent de 1,5 million de dinars) étant financés par la Direction générale du génie rural et de l’exploitation des eaux (DGGREE) relevant du ministère de l’agriculture.

La convention de don a été signée, lundi, par le directeur de la DGGREE, M.Ridha Gabouj et le directeur de l’AFD, François Brelle. Le projet concerne 77 groupements hydrauliques qui assurent la gestion et l’exploitation d’environ 80 000 hectares de périmètres irrigués.

D’une durée de 2 ans, ce projet a pour objectifs d’élaborer un programme de formation et d’encadrement des exploitants des groupements hydrauliques en vue d’améliorer leur rendement et de mettre en place des plans d’actions participatifs de réactivation de ces groupements dans l’ultime but d’améliorer la gestion des périmètres irrigués.

Présent à la cérémonie de signature, M. Habib Jomli, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’agriculture, a souligné que ce projet vise essentiellement à tirer profit des expertises et nouvelles techniques adoptées en France en ce qui concerne la gestion des groupements hydrauliques.

Le projet tend, en outre, à identifier d’autres formules à l’instar du partenariat public-privé(PPP)en matière de gestion des groupements hydrauliques. De son côté, M. François Brelle a fait savoir que cette convention de don s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités de la Tunisie dans le domaine de mise à niveau et de développement des groupements hydrauliques d’irrigation, de la consolidation des activités agricoles et de la création d’emplois additionnels dans les régions concernées par ce projet.