Tunisie – Violences à la faculté des sciences de Tunis : 5 blessés parmi les partisans de l’UGET

Des actes de violences ont été perpétrés lundi soir à la faculté des sciences de Tunis faisant 5 blessés parmi les partisans de l’Union Générale des Etudiants Tunisiens (UGET), a confirmé mardi Wael Naouar, secrétaire général de l’organisation estudiantine.

“Des groupes appartenant à l’Union Générale Tunisienne des Etudiants (UGTE), accompagnés de milices d’Ennahdha et des ligues de protection de la révolution, ont incendié le local de l’UGET à la faculté des sciences de Tunis et blessé cinq étudiants adhérents de l’UGET”,a indiqué mardi Wael Naouar, dans une déclaration à l’agence TAP. “Ces groupes qui avaient échoué à convaincre les étudiants de ne pas observer la grève, prévue mardi, ont attaqué avec des gourdins et des bombes de gaz paralysant les étudiants qui s’occupaient des préparatifs de la grève”, a-t-il dit.

Les cinq étudiants blessés, dont une étudiante, ont été transférés à l’hôpital Charles Nicolle où ils ont reçu des soins “pour blessures et fractures”, avant de quitter l’hôpital.

Une grève générale, d’une journée, aujourd’hui mardi, dans l’ensemble de l’université tunisienne, avait été décrétée la semaine dernière par l’UGET, conduite par Wael Naouar, pour exprimer “le refus de toute forme de violence et de terrorisme”, a dit le responsable syndical.

L’UGET participe aujourd’hui, à la faculté des sciences humaines et sociales de Tunis, avec plusieurs syndicats en charge des secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à un meeting sous le slogan “Non au terrorisme”. Le rassemblement est organisé à l’appel de la Fédération générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique relevant de l’UGTT.

“Une marche est prévue vers place de la Kasbah, en face du palais du gouvernement, « pour exprimer le refus de la violence et du terrorisme et pour demander le départ de l’actuel gouvernement responsable de la prolifération du terrorisme”, a encore dit M. Naouar.