Ouverture du festival international de Sfax, après deux ans d’interruption

Le théâtre de plein air Sidi Mansour à Sfax a rouvert, mercredi soir, ses portes, pour la 35ème édition du festival international de Sfax, (17 juillet- 16 août), après deux ans d’interruption.

Le prince de la chanson arabe Saber Rebai a ouvert le bal, en proposant un mélange de ses anciennes et nouvelles chansons telles que ”Ya daloula”, ”Bi Saraha”, ”Ya lela”, ”Ya agla ma andi”, ”Achiri El Ghali” et ”Sayd Errim”.

La star tunisienne n’a pas manqué cette occasion pour revisiter le répertoire musical tunisien en chantant divers tubes à succès des grands chanteurs disparus, natifs de Sfax, Mohamed Jemoussi et Ahmed Hmaza.

L’édition 2013 du Festival international de Sfax, en dépit des difficultés financières, propose des noms d’artistes tunisiens et arabes connus tels que Lotfi Bouchnek, Zied Gharsa ou encore Wael Jassar et Kazem Saher.

Présent à l’ouverture du Festival, Mehdi Mabrouk, ministre de la culture a réaffirmé lors d’un point de presse, le soutien de son département à cette manifestation séculaire fréquentée par de nombreux festivaliers. Il a aussi assuré de l’engagement du ministère pour parachever les travaux d’aménagement du théâtre de Sidi Mansour.

S’agissant de l’octroi des subventions, Mehdi Mabrouk a souligné que son département s’attache au principe de la décentralisation et de l’équité culturelle entre les différentes régions.

“Ce processus pourrait, progressivement, répondre aux attentes des comités directeurs des diverses manifestations culturelles lorsque le pays reprendra son équilibre économique et financier”, a-t-il dit.

Le ministre a aussi assuré du soutien de son département au comité directeur du festival international de Sfax pour pouvoir programmer cette année la cantatrice libanaise Mejda Erroumi en veillant à trouver des procédures permettant de réduire le coût du spectacle.

Le festival international de Sfax a bénéficié cette année d’une subvention de 60 mille dinars. Un montant qui demeure insuffisant comparé aux subventions accordées aux festivals internationaux de Carthage et de Hammamet, selon les organisateurs.