Le chef du gouvernement provisoire, Ali Larayedh, a eu, dimanche, à Jeddah, un entretien avec l’Emir Salmane Ibn Abdelaziz, Prince héritier, vice-président du conseil des ministres, ministre de la Défense, qui était accompagné du Prince Mokrane Ibn Abdelaziz, deuxième vice-président du conseil des ministres.
Il s’est, également, entretenu avec l’Emir Abdelaziz Ibn Abdallah Ibn Adelaziz, vice-ministre des affaires étrangères, avec le ministre de l’Intérieur, Mohamed Ibn Nayef Ibn Abdelaziz Al Saoud, ainsi qu’avec le futur secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, Iyad Madani.
Dans une déclaration aux médias à l’issue de ces entretiens, Larayedh a souligné que la dynamisation de la coopération entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite a été au centre de ces rencontres exprimant le vu que sa visite contribue à consolider les relations bilatérales sur la base de la confiance, le respect mutuel et la transparence et à impulser ces relations dans les domaines politiques et économiques.
Ces entretiens ont permis, également, d’évoquer la coopération sécuritaire, a-t-il indiqué ajoutant que le ministre de l’intérieur, Lotfi Ben Jeddou, effectuera, prochainement, une visite officielle pour faire le suivi de cette coopération et examiner les perspectives de son développement.
L’entretien que le chef du gouvernement a eu, dimanche matin, avec le président du Groupe de la banque islamique de développement (BisD) a porté sur la promotion de la coopération bilatérale.
Larayedh a estimé que sa visite a été une réussite au plan politique à travers le renforcement de la confiance et la consolidation des relations au plan économique et financier mettant l’accent sur la prédisposition de l’Arabie Saoudite et de son secteur privé à impulser la coopération avec la Tunisie.
Il a expliqué, par ailleurs, que sa visite était programmée depuis un certain temps et n’a pas de lien avec les derniers développements dans la région, ajoutant qu’il était évident que la question palestinienne et la situation en Irak, en Syrie et en Egypte soient évoquées, pour une concertation et un rapprochement des vues.