
Les articles précités posent des problèmes liés au concept de « victime », à la prescription instinctive de l’action en justice, à la compétence des tribunaux et à la formation des juges statuant dans les affaires relatives aux violations graves, a déclaré à l’Agence TAP la présidente de la commission de la législation générale, Kalthoum Badreddine. L’examen de l’art.7 a été reporté, en raison de sa relation avec les articles régissant le champ d’intervention de la justice dans le processus de la JT, a-t-elle dit. Les questions de reddition de comptes et de redevabilité seront, en vertu de cette loi, du ressort des instances juridictionnelles, a-t-elle précisé.
Le texte du projet de loi sur la JT devrait être « précis et clair », a-t-elle dit, d’où la nécessité d’auditionner les membres de la commission technique pour expliciter les questions encore floues. Des experts en JT et en contentieux de l’indemnisation seront auditionnés prochainement, a-t-elle annoncé. Des expressions citées dans le texte du projet de loi, telles que « la marginalisation », « l’exclusion systématique » et « les catégories vulnérables », sont opaques, estiment certains constituants, appelant à les clarifier davantage. D’autres ont été unanimes à insister sur l’art. 10, dès lors qu’il confère aux victimes des violations leur droit à accéder à la justice transitionnelle, ce qui commande d’affiner le concept de « victime » de manière à ce que personne ne soit exclue.



