Le vice président de la FTH insiste sur la nécessité de véhiculer la vraie image du tourisme tunisien

Le-tourisme-de-plaisanceLe vice président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), Ridha Taktak, a souligné la nécessité de faire connaître aux tunisiens la varie situation du secteur touristique et de « changer la mauvaise image» véhiculée sur les hôteliers et les investisseurs dans le secteur, auprès de l’opinion publique.

S’adressant, vendredi aux médias, le responsable a évoqué les principaux problèmes rencontrés par le secteur, tels que le fort taux d’endettement bancaire des unités hôtelières, appelant à cet effet, à rééchelonner les dettes du secteur sur un délai ne dépassant pas 20 ans.

Il a, également, recommandé de déduire les intérêts dus au retard de paiement et d’alléger les pressions fiscales exercées sur le secteur, faisant remarquer que la taxe imposée aux unités hôtelières est de l’ordre de 28,7%.

De son côté, Mme Najiba Echouk, experte en comptabilité, a indiqué que les conditions de financement des projets touristiques par les banques de développement sont contraignantes, relevant que les commissions sur les crédits accordés par ces banques représentent 15% du principal de la dette.

Pour sa part, le secrétaire général de la FTH a fait savoir que les préparatifs sont en cours pour l’organisation, début avril 2013, d’une journée d’information visant à mieux faire connaître la situation difficile que traverse le secteur touristique.

Participeront à cette journée l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), l’UGTT (Union tunisienne générale du travail), des représentants de partis politique, des membres de l’Assemblée nationale constituante et des médias.

Au cours de leurs interventions, les participants ont souligné que les professionnels « n’ont pas été associés aux différentes décisions qui concernent le secteur », ajoutant que « le manque d’appui de l’Etat à ce secteur qui souffre d’un endettement très fort, compliquera davantage la situation ».

D’autre part, les participants ont mis l’accent sur la nécessité « de changer l’image négative » véhiculée sur les propriétaires des unités hôtelières accusés d’enrichissement et d’appliquer des tarifs exorbitants.