Tunisie – Politique : La composition du nouveau gouvernement augure d’un nouvel échec selon la parti républicain

La composition du nouveau gouvernement présentée vendredi dernier par le chef du gouvernement désigné, Ali Larayedh, augure d’un nouvel échec, ont affirmé deux dirigeants du Parti républicain, Maher Hanin et Said Aîdi.

”Le nouveau gouvernement est fondé sur des quotas partisans et il ne faut pas s’attendre à des miracles”, ont-ils déclaré dimanche à Sfax au cours d’un meeting sous le thème ‘la transition démocratique: … comment sauver la Tunisie ?’.

Selon Maher Hanin, la situation qui règne dans le pays nécessite une nouvelle organisation politique ainsi q’un front patriotique ayant un projet démocratique contre les mouvements rétrogrades, ajoutant que l’union pour la Tunisie n’est pas une simple coalition politique mais plutôt une opération de réconciliation historique entre tous le courants modernistes et les forces vives de la nation.

Hanin a souligné que seule la justice pourra empêcher la reproduction de l’ancien système et de la corruption, ajoutant, par ailleurs, que le meurtrier du dirigeant du mouvement populaire Chokri Belaid a contribué à la création d’une atmosphère de violence et porté atteinte à la pensée éclairée.

De son côté, Said Aidi a estimé que la Tunisie a plus que jamais besoin d’un programme d’action urgent pour résoudre les problèmes auxquels le pays fait actuellement face et contribuer à la réussite de la deuxième phase transitoire.

Aidi a appelé à la révision du modèle de développement et à la mise en place d’une démocratie locale outre l’initiation des réformes du système éducatif, de la formation professionnelle et de la fiscalité.

« Le défi du parti républicain consiste à créer un large front centriste fondé sur le dialogue pour pouvoir remporter les prochaines élection et sauver la pays, a- t-il affirmé.

DI/TAP