Tunisie – 14 janvier : De nouvelles révélations sur les snipers

sniper-tunisie-01Le quotidien Al Chourouk a publié, mardi 29 janvier, une enquête sur l’existence des snipers lors des émeutes de la révolution tunisienne.

Le rapport, citant les déclarations d’un commandant militaire, révèle l’existence de trois snipers, sur le toit du palais des expositions d’El Kram, le 15 janvier 2011, au lendemain de la révolution qui tiraient sur une voiture militaire.

Pour riposter, l’armée a appelé en renfort un hélicoptère. L’identité des snipers demeure à ce jour encore inconnue.

Par ailleurs, le commandant militaire, sous couvert d’anonymat, a démenti les informations selon lesquelles les affrontements armés qui ont eu lieu le 15 janvier 2011, autour du Palais présidentiel de Carthage, aient opposé des éléments de l’ancienne garde présidentielle et l’armée, mais que ces affrontements ont lieu entre l’armée et les snipers.

Les snipers en fuite dans une voiture ont tiré sur des habitants et tué une femme, a-t-il a jouté.

Concernant la responsabilité du tireur d’élite militaire dans le meurtre du gardien de prison Amine Grami, le 14 janvier 2011 à Bizerte, le rapporte révèle que l’accusé aurait été informé de l’existence d’un sniper sur le toit de l’hôpital Habib Bougatfa et lui aurait tiré une balle sous son oreille.

D’autre part, le rapport indique qu’après le 14 janvier, les personnes accusées d’être des snipers parce qu’ils se trouvaient sur les toits étaient des agents de police ou de l’armée qui avaient comme mission la protection de certains bâtiments publics et l’exécution d’un plan de sécurité.

H.Y

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