Participation tunisienne à l’exposition “25 ans de créativité arabe” à l’IMA

culture_tunisie Meriem Bouderbala, Nicène Kossentini et Nadiaa Kaabi-Linke, elles sont trois artistes tunisiennes parmi plus d'une trentaine en provenance de 15 pays arabes à prendre part à l'exposition d'arts plastiques "25 ans de créativité arabe" organisée par l'Institut du monde arabe (IMA) à Paris à l'occasion de la célébration de son 25ème anniversaire. Se poursuivant jusqu'au 3 février 2013 dans les différents espaces de l'IMA, cette exposition vise à faire connaître la création contemporaine arabe dans ses médiums les plus variés: photographies, vidéos, installations interactives, peintures et sculptures.

Explorant différentes thématiques, la visite virtuelle donne à découvrir la diversité et la richesse des créations proposées par les artistes, qui bien que chacun possède sa propre source d'inspiration, ils abordent tous des thématiques universelles: le corps, l'identité, le patriotisme, l'histoire et la religion.

Chacune des trois artistes tunisiennes décrypte à sa manière sa vision du passé, du présent et de l'avenir. La vidéaste Nicène Kossentini participe avec une série photographique intitulée "What de water gave me", des oeuvres à travers lesquelles, le regard de l'observateur se perd dans le visible et l'invisible d'une figure en train de suffoquer.

Meriam Bouderbala quant à elle vise à travers ses six tableaux "Flag Nympheas" sélectionnés dans la thématique "drapeaux" à montrer sa tristesse et sa peur "Mon pays s'enfonce et se noie, la surface étale de l'eau révèle sa lente immersion" (sa note de présentation).

Pour Nadia Kaabi, c'est plutôt l'histoire qui l'intéresse. Son oeuvre "Tunisian Américains" est une installation qui consiste en quatre étagères en bois ou sont rangées 20 bouteilles en verre, dimensions variées, dont le contenu est le sable des tombes de soldats américains morts en Tunisie pendant la seconde guerre mondiale.

L'exposition comporte un panorama exhaustif des multiples recherches artistiques qui depuis 25 ans, lit-on sur le site officiel de l'IMA, "sont parties prenantes de la création arabe contemporaine".

DI/TAP