Tunisie – L’auteur présumé de l’agression contre le commandant Wissem Slimane arrêté

Les unités de la garde nationale de Jendouba ont arrêté l’auteur présumé de l’agression du commandant de la garde nationale, Wissam Slimane, chef de brigade de la sécurité publique à la Manouba, alors qu’il cherchait à quitter le territoire tunisien.

Un communiqué du ministère de l’Intérieur indique que l’arrestation s’est produite après des investigations qui ont conduit à identifier l’agresseur et localiser le lieu où il s’était caché. Des sources sécuritaire ont indiqué à la correspondante de l’agence TAP à Jendouba que l’accusé, âgée de 22 ans, appartient au courant salafiste, qu’il s’est rasé la barbe pour éloigner les soupçons et qu’il s’est enfui vers la localité d’El Achaïchiya, dans la délégation de Balta/Bouaouane (Gouvernorat de Jendouba), ajoutant qu’il était en possession de gaz paralysant et d’une arme blanche.

Un membre du bureau constitutif du syndicat général de la garde nationale, Slim Adala a confirmé l’information à l’agence TAP. Il a ajouté que des informations étaient parvenues aux services sécuritaires faisant état de l’intention du recherché, prénommé Saddam Maghraoui, de quitter le territoire tunisien.

Les unités de la sécurité ont, alors, multiplié et coordonné les efforts pour arrêter l’individu, bien qu’il était déguisé et qu’il portait une fausse identité. D’autre part, un communiqué du syndicat de base de la garde nationale de Jendouba indique qu’à la suite du renforcement des investigations, des informations étaient parvenues à la garde nationale de Jendouba concernant la présence d’un présumé coupable dans l’un des cafés de la localité qu’ils ont encerclé pour l’arrêter, saisir du gaz paralysant et une arme blanche.

Le chef de la brigade de la sécurité publique Wissem Ben Slimane avait été victime d’une agression à l’arme blanche, dans la nuit de samedi à Dimanche, à Douar Hicher, au cours d’une mission d’intervention pour mettre fin à une altercation entre des trafiquants de boissons alcoolisées et un groupe de salafistes, barricadés à la Mosquée Ennour. Il avait été gravement blessé à la tête, ce qui avait nécessité son transfert à l’Institut national de neurologie, à l’hôpital de la Rabta, pour y subir une intervention chirurgicale d’urgence. Le syndicat de la garde nationale avait appelé à un sit-in, demain mercredi, pour protester contre les agressions répétées contre les agents et les locaux de la sécurité.

Reg-Faw-Rad