Tunisie : Un plan d’action pour le développement du sud

Un plan d’action pour le développement des régions du sud tunisien, initié par le ministère du développement régional et de la planification et l’agence japonaise de coopération internationale (JICA), a été au centre du workshop tenu mercredi à Tunis.

Ce plan cible, selon le ministre de développement régional et de la planification, Jameleddine Gharbi, les régions de Gafsa, Médenine, Tataouine, Kébili et Tozeur. Il concerne les investissements dans le secteur public dont les routes, la santé, l’infrastructure de base et l’amélioration des conditions de vie ainsi que l’investissement privé.

Le plan oeuvre à déterminer les programmes qui seront réalisés à moyen terme sur une période de 5 à 7 ans outre les programmes urgents devant être immédiatement lancés dans les secteurs de l’infrastructure de base, les routes, les pistes, les chemins de fer, la santé et l’éducation ainsi que dans le domaine de la valorisation des richesses (énergie, environnement, tourisme).

A noter que ce plan s’inscrit dans le cadre d’une conception d’avenir visant à élaborer une stratégie de développement des régions du sud pour les années 2030- 2050.

Concernant la méthode de travail de ce plan, le ministre a affirmé dans une déclaration à la correspondante de la TAP, que des rencontres seront organisées, au début, avec des experts de l’agence japonaise de coopération internationale et des représentants des commissions régionales et locales de développement relevant des délégations et gouvernorats du sud tunisien. Ce travail qui s’étalera sur 18 mois a pour but d’identifier les richesses et potentialités de la région ainsi que ses problématiques. Il vise l’élaboration d’une conception d’avenir pour le développement de ces régions.

M.Gharbi a présenté les indicateurs économiques et sociaux spacifiques aux régions du sud, lesquels ont montré l’existence d’écarts entre les différentes régions.

De son côté, l’ambassadeur du Japon, Toshiyuki Taga s’est engagé à faire profiter la Tunisie des expertises de son pays et de son expérience en matière d’impulsion de développement régional, mettant l’accent sur l’importance de l’adaptation du plan d’action aux spécificités de chaque région.

WMC/TAP