Pour Hamma Hammami, “la situation en Tunisie est compliquée et ambiguë”

Le secrétaire général du Parti ouvrier communiste tunisien (POCT), Hamma Hammami, a déclaré qu’un an après la révolution, la situation en Tunisie reste « compliquée et ambiguë». «Ceux qui ont fait la Révolution, le peuple et la classe prolétaire, se posent plusieurs questions sur la situation actuelle et sur l’avenir », a-t-il affirmé, dimanche, au cours d’un meeting tenu à Gabès.

Et d’ajouter que l’Assemblé Nationale Constituante aurait du prendre des mesures audacieuses au profit de ces catégories, comme le gel des prix de produits de base pour une période déterminée, l’octroi d’une prime aux chômeurs, la titularisation des ouvriers temporaires et la proposition d’une suspension, pour trois ans, du remboursement de la dette du pays».

Le gouvernement actuel qui « n’a pas donné de signes positifs rassurant, n’a pas demandé des comptes, ni entamé un processus de réforme, notamment dans les domaines de la justice, l’administration et la presse», a-t-il indiqué.

Le POCT, souligne le responsable, aspire à une constitution meilleure que celle de 1959, précisant que la nouvelle constitution doit concrétiser les droits et les libertés. Sur un autre plan, il indiqué que son parti « est pour le départ du président syrien Bachar Al Aassad et l’établissement d’un régime national capable de « faire face à Israël et de libérer le plateau du Golan (Joulân)».