L’armée américaine quitte l’Irak après presque 9 ans de guerre

A quelques jours de la fin du retrait des troupes américaines d’Irak, Barack Obama a rendu hommage aux soldats à Fort Bragg en Caroline du Nord.

Le président a salué la réussite extraordinaire des Etats Unis là-bas tout en appelant à tirer les leçons de ce conflit. Il a aussi évoqué le prix élevé de cette guerre de presque neuf ans.

EuroNews

Le secrétaire à la défense américain, Leon Panetta, a rendu hommage aux soldats américains qui ont combattu dans ce pays. “Vous êtes venus en Mésopotamie, encore et encore, sans savoir si vous retourneriez auprès de vos êtres chers. Mais vous partez avec fierté, sachant que votre sacrifice a permis aux Irakiens d’éliminer la tyrannie et d’offrir la prospérité et la paix aux futures générations de ce pays”, a-t-il dit lors de la cérémonie à l’aéroport de Bagdad.

LeMonde

«Beaucoup d’entre nous ont le sentiment d’avoir accompli leur mission mais pas d’avoir gagné. Il y a encore des terroristes et al-Qaida. Nous sommes heureux de rentrer chez nous mais un peu déçus de la manière dont cela se termine», a confié le sergent Teddy Loftis, un des 160 militaires présents à la cérémonie. En filigrane, les nombreuses difficultés rencontrées par les Américains avec la population, les conflits incessants avec les insurgés et les affrontements interconfessionnels entre la majorité chiite et la minorité sunnite.

LeFigaro

Près de 4.500 soldats américains et des dizaines de milliers d’Irakiens ont perdu la vie dans une guerre lancée par la campagne de bombardements de Bagdad, “Shock and Awe” (choc et effroi), avant de laisser place à des affrontements interconfessionnels entre la majorité chiite et la minorité sunnite jusque-là au pouvoir.

LeNouvelObservateur

Désormais, les 900 000 hommes et femmes des forces irakiennes auront la lourde tâche assurer seuls la sécurité du pays alors que les insurgés, notamment Al-Qaïda, bien qu’affaiblis, peuvent encore faire couler le sang. Ils devront aussi empêcher la résurgence des milices sans pouvoir faire appel à l’aviation et au soutien des Américains.

RTBF