A la Kasbah, les femmes tunisiennes réclament des garanties pour protéger leurs acquis

Apparemment, la Place d’El Kasbah est pleine de monde. Les femmes sont là. En grand nombre. Et réclament l’inscription de leurs droits dans la nouvelle constitution. Qui doit, insistent-elles, sanctuariser leurs acquis. C’est clair, la gent féminine a peur. En dépit des assurances du mouvement Ennahdha. C’est que le fantôme salafiste rode. Et se fait de plus en plus agressif. Dans l’espace public.

Les slogans brandis stigmatisent les surenchères politiques liées au rôle de la femme dans la société et sont en faveur de la clarification et de la préservation du code du statut personnel.

Béji Caid Essebsi, chef du gouvernement provisoire est prêt, nous dit-on, à recevoir et à écouter leurs doléances. Comme d’habitude, il saura trouver les mots qu’il faut. Pour rassurer. Dépassionner.

Imed