Béji Caïd Essebsi : L’état d’urgence sera désormais appliqué

“Nous passons par une situation grave et délicate et nous estimons que nos concitoyens doivent être éclairés sur la réalité des choses”, a déclaré Béji Caïd Essebsi, Premier ministre, lors du discours à la nation prononcé mardi 6 septembre au Premier ministère.

Il est étonnant qu’à chaque fois que les échéances électorales approchent, les campagnes de dénigrement contre le gouvernement et les politiques qu’il a entreprises s’intensifient; pire la Tunisie souffre aujourd’hui de nouvelles pratiques comme le tribalisme, les crimes commis par des bandes criminelles qui menacent l’ordre public, les magistrats, et même les agents de l’ordre, a indiqué le Premier ministre.

L’échéance électorale qui doit avoir lieu dans la sécurité et l’ordre est aujourd’hui menacée à tel point que certains partis politiques appellent à l’organisation d’un référendum pour éviter que le pays ne tombe dans le chaos.

Les revendications dépassent les limites du possible en l’absence de toute décision de la part de l’Etat d’user de mesures coercitives.

A partir de là, le gouvernement a pris la décision de mettre en application l’état d’urgence. Ce qui implique l’interdiction par le gouverneur des grèves, des sit-in, des manifestations et de tout ce qui menace l’ordre public.
A.B.A