Galerie Saladin : Une exposition-vente au profit des jeunes défavorisés d’Essijoumi

Une exposition-vente est organisée du 27 Février au 31 mars prochain, à la galerie Saladin à Sidi Bou Saïd, en hommage à la mémoire de l’homme politique suédois, Olof Palme assassiné, le 28 février 1986 à Stockholm.

«Une grande partie des bénéfices des œuvres exposées, sera réservée à la mise en place de projets au profit des jeunes défavorisés d’Essijoumi, dans la banlieue Ouest de la Capitale», a annoncé Abdelkarim Ben Dherir, initiateur de cette manifestation.

Ce tunisien installé depuis près de 40 ans en Suède, déclare à l’Agence TAP, «œuvrer avec l’appui de partenaires tunisiens et suédois, à la création d’une association au nom d’Olof Palme dont la présidence sera proposée à la tunisienne, Radhia Nasraoui, lauréate du prix Olof Palme, en 2012».

L’avocate était présente samedi, au vernissage de l’exposition avec son époux Hamma Hammami (porte-parole du front populaire). Etaient également présents, l’ambassadeur de France à Tunis, François Gouyette ainsi que plusieurs artistes et hommes politiques.

Toutefois, la cérémonie s’est déroulée en l’absence de représentants suédois de la Fondation Olof Palme ou même de représentants diplomatiques suédois.

Ben Dherir dit avoir toujours été influencé par les valeurs qui animaient Olof Palme qui a longtemps défendu les causes humaines justes, surtout son soutien à l’Algérie lors de sa lutte pour l’indépendance et sa rencontre, au milieu des années 70, avec le leader palestinien, Yasser Arafet».

Trente cinq œuvres, provenant pour la plupart de la collection privée de cet antiquaire, sont présentées dans le cadre de l’exposition.

Y sont exposées des lithographies de Pablo Picasso, Jean Miro, Salvador Dali, Marc Chagall, Jean Dubuffet, Wifredo Lam et Georges Braque, des tapisseries de René Magritte et Paul Klee, une impression sur verre de Edvard Munch, une céramique de Jérôme Boch et une œuvre du peintre, Ali Ben Salem.

Né en 1927, Olof Palme, ancien premier ministre suédois a été tué par balles, le soir du 28 février 1986, alors qu’il sortait d’un cinéma, en pleine rue dans le centre de Stockholm.

Une fondation portant son nom et basée à Stockholm, décerne depuis 1987, un prix Olof Palme pour les droits de l’Homme, attribué annuellement, à une personnalité dont l’action s’inscrit dans l’esprit d’Olof Palme.