La phrase de Sarkozy sur l’Algérie en clair

Sarkozy-Caid-Essebsi

Je résume la situation en la schématisant: Pensez-vous qu’un ami que vous avez invité (ou qui s’est invité chez vous) puisse se mettre à critiquer votre voisin s’il ne vous a pas entendu vous-même vous plaindre de la proximité avec ce voisin?

Il en a rajouté une couche auprès de ses amis du Nidaa Tounès croyant ainsi leur faire plaisir. Ce que Sarkozy n’avait pas compris, tout Européen égocentriste qu’il est, c’est que ce voisin s’avère être un frère, et que dans ce cas, les liens du sang sont plus forts que les liens de l’amitié, d’où le tollé provoqué des deux côté de la frontière. En tous cas, c’est une leçon autant pour lui que pour les gens du Nidaa Tounes qui l’ont fourvoyé dans cette impasse.

De A.B en réaction à l’article: Sarkozy à Tunis – La phrase de trop