A tous les partis politiques tunisiens qui prétendent défendre à mort l’idéal démocratique, prenez-en donc de la graine, du courage et de la réactivité des hauts responsables dans les véritables démocraties ! En Tunisie, il y a eu mort d’homme, violence, vandalisme, agressions physiques et verbales, menaces à l’encontre des médias et des activistes politiques de la part des ligues de protection de la révolution et rien n’a été fait pour les neutraliser ou mettre fin à leurs activités. Pire des membres du gouvernement défendent leur existence sous prétexte qu’elles sont les gardiennes de la prétendue révolution.
En France, Manuel Valls, ministre de l’Intérieur sur demande du Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé mercredi 24 juillet la dissolution de deux mouvements liés à l’extrême-droite: les Jeunesses nationalistes et l’Œuvre française. Les raisons en sont la mort du jeune français suite à un démêlé avec des jeunes proches des mouvances d’extrême droite.
La culture démocratique sera longue à instaurer en Tunisie surtout avec des partis au pouvoir soucieux plus de leur allégeance envers leurs chefs, de leurs ambitions personnelles que de leur loyauté et amour de la mère patrie.
Lire aussi:
Justice: La Cour d’appel de Sousse refuse de libérer les accusés dans l’affaire de Lotfi Nagdh
Jmour: Arrestation de trois salafistes impliqués dans l’assassinat de Chokri Belaid
Tunisie – Justice : Le comité de défense des accusés dans les événements du 18 octobre 2012 présentent leur version de l’affaire