Un exercice de style ? Tout juste un moyen pour sortir des sentiers battus sans prétendre détenir la vérité ou être dans le secret des dieux. Une petite question posée sur un réseau social pour sonder l’opinion de quelques dizaines de facebookers éclairés sur les 10 hommes qui bloquent la transition démocratique en Tunisie. Parmi eux, aucun n’est le visionnaire que mérite la Tunisie.
N°3 : Mustapha Ben Jaafar, l’ivresse du pouvoir
La grande déception ? Ce prétendument ardent défenseur des droits de l’homme du temps de Ben Ali d’appartenance centre gauche a rapidement viré à la droite islamiste lorsqu’on lui a proposé d’adhérer au pouvoir. Ni le départ de centaines des militants du parti Ettakatol, ni les invectives de ses anciens compagnons de route n’ont réussi à le faire changer d’avis.
« Perché sur son juchoir comme un iman, ce bourgeois tunisois fait l’éloge comme un perroquet de cette identité arabo-islamique retrouvée, que son passé de Destourien conteste pourtant et que son adhésion à l’Internationale Socialiste nie au nom de l’universalité des valeurs et de la solidarité internationale », déplore Brahim Hamdi qui pense qu’aussi bien Mustapha Ben Jaafar que Moncef Marzouki, ivres de pouvoir et soutenant aveuglément leur premier allié, sont responsables de la situation politique, économique et sociale désastreuse du pays.
A.B.A
La suite, bientôt
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Politique – Economie – Société : Les 10 qui bloquent la Tunisie