Le chef du parti El Iklaa, Tahar Hmila a suggéré, samedi, la modification de la loi sur l’organisation provisoire des pouvoirs publics, l’élection du président de la République pour un mandat de trois ans non renouvelable et la constitution d’un gouvernement émanant de l’Assemblée nationale constituante (ANC).
Lors d’une conférence de presse, à Tunis, consacrée à la présentation de son parti nouvellement créé, Hmila a souligné la nécessité de rendre le nouveau gouvernement responsable devant le président de la République et de l’ANC qui, selon lui, « devrait poursuivre sa mission en tant que pourvoir législatif ».
Hmila a présenté sa proposition comme solution à la crise politique actuelle dans le pays, crise qu’il impute à « l’incapacité de la classe politique en Tunisie à se mettre au diapason des objectifs de la révolution ».
Le chef du parti El Iklaa a, en outre, appelé à la démission du chef du gouvernement, estimant que ce dernier a « échoué dans la gestion des affaires du pays ». Il a, également, contesté son initiative de créer un conseil des sages.
Hmila a revendiqué l’élaboration d’une constitution fondée sur la citoyenneté, outre l’instauration de conseils supérieurs pour la sécurité alimentaire, la sûreté nationale, l’énergie, l’énergie alternative, l’éducation, l’enseignement, la recherche scientifique et la culture.
Il a, notamment, présenté les principaux objectifs du parti Al Iklaa visant à consacrer l’Etat de droit et des institutions dans le cadre de la liberté, de la démocratie et de la neutralité de l’administration.
DI/TAP