« A Thala comme au niveau national, la prévalence de l’hépatite C se situe entre 0,1 et 1%. Au total, 97 cas ont été enregistrés depuis 2005 dans la population de Thala qui compte 35000 habitants », précise le ministère de la santé.
Le taux de prévalence de la maladie à Thala est seulement de 0,277%, ajoute la même source dans un communique publié jeudi, suite à une investigation épidémiologique menée en coordination avec des experts de l’Institut Pasteur de Tunis, de la Direction des soins de santé de base ainsi que des équipes médicales de Kasserine et Thala.
Ces précisions interviennent en réaction aux informations relayées, dernièrement par les médias et qui avancent un taux de prévalence dans cette délégation estimé à 8,23%.
Le ministère tient à préciser que l’échantillon étudié n’était pas représentatif de la population et « constitue une erreur méthodologique flagrante ». L’investigation révèle une prédominance chez les tranches d’âge de plus de 40 ans, qui s’explique par le recours à des pratiques traditionnelles comme la scarification ou encore l’utilisation de seringues et d’outils mal stérilisés, en plus de la transmission nosocomiale.
« La certification des cas malades selon les références scientifiques internationales nécessite le recours à 2 tests positifs par la technique ELISA et/ou la technique ELISA RIBAT WESTERN BLOT à l’instar des standards pratiqués dans nos laboratoires tunisiens et dans les laboratoires internationaux » selon le communiqué.
« En Tunisie, il existe une longue tradition de surveillance des maladies transmissibles en collaboration avec l’organisation mondiale de la santé et les laboratoires nationaux pour l’étude et le typage des agents pathogènes en vue d’orienter la prise en charge préventive et curative » peut-on lire de même source.
DI/TAP