La centrale syndicale a condamné, mardi, les agressions “lâches et criminelles” contre ses locaux à Tunis, Monastir et Kairouan. Ces agressions “rappellent les attaques menées contre l’UGTT en 1978 et en 1985. Il s’agit d’une campagne orchestrée contre la centrale syndicale visant à ternir son image auprès de l’opinion publique”, a précisé une déclaration publiée par le bureau exécutif de l’UGTT réuni aujourd’hui sous la présidence de H’ssine Abbess.
Le siège central et certaines sections régionales et locales de l’UGTT dans les gouvernorats de Tunis, Monastir et Kairouan ont été attaqués mardi. Des quantités de déchets ménagers ont été délibérément jetées devant les locaux de la centrale syndicale. L’UGTT met en garde contre la poursuite des agressions des syndicalistes qui rappellent, a-t-elle estimé, les agissements de l’ancien régime et visent à réduire et à faire plier l’UGTT.
La déclaration appelle le gouvernement à respecter les conventions signées avec l’UGTT et ses différentes structures et dénonce la campagne menée contre le droit de grève des agents municipaux. Le gouvernement et les services sécuritaires assument la responsabilité de tels agissements, a affirmé l’UGTT qui annonce que des poursuites en justice seront engagées contre les agresseurs.
La commission administrative nationale tiendra jeudi prochain une réunion extraordinaire pour examiner “la situation créée par les agressions contre l’UGTT”.
WMC/TAP