La Cour d’appel de Tunis, à travers sa 36ᵉ chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de corruption financière, a confirmé en fin de semaine le jugement de première instance prononcé contre Ridha Charfeddine, homme d’affaires et ancien député du Parlement dissous.
Ce verdict prévoit une peine de trois ans de prison assortie d’une amende avoisinant les 72 millions de dinars. Cette décision intervient après qu’un mandat de dépôt a été émis à son encontre par le pôle judiciaire économique et financier, pour des accusations liées à la constitution de biens à l’étranger sans autorisation préalable du Banque centrale de Tunisie.
Ce jugement marque une nouvelle étape dans la lutte contre la corruption et les infractions économiques au sein des milieux d’affaires tunisiens.




