Ce 11 mai 2025 marque une date douloureuse : cela fait un an jour pour jour que l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani est emprisonnée pour avoir exprimé librement ses opinions.
Une année marquée par le silence imposé, l’absence déchirante d’une mère pour sa fille, la douleur d’une famille privée de l’un de ses membres, et la persistance d’une parole muselée. Arrêtée dans des circonstances choquantes après l’irruption des forces de l’ordre au sein même de la Maison de l’avocat à Tunis, Sonia Dahmani fait face à cinq affaires judiciaires, toutes liées à ses prises de parole et au controversé décret 54.
Condamnée à plusieurs reprises, notamment pour avoir dénoncé le racisme envers les migrants subsahariens en Tunisie, elle incarne aujourd’hui le prix à payer pour la liberté d’expression dans un climat politique de plus en plus répressif.