La Fédération Tunisienne des Directeurs de Presse a exprimé, ce samedi, sa satisfaction suite à la libération du journaliste Mohamed Boughalleb, en espérant que cet événement marque le début d’un véritable dégel, qui se conclurait par la libération des autres journalistes, médias et toutes les personnes visées par des mandats de dépôt dans des affaires liées à la liberté d’expression. Dans un communiqué, la Fédération a réaffirmé le principe selon lequel “tout accusé est présumé innocent jusqu’à preuve du contraire”, soulignant que l’emprisonnement doit rester une exception, et que la règle générale doit être la libération sous conditions, sauf en cas de menace grave pour la vie humaine ou la paix sociale. Elle a également insisté sur la nécessité de punir les fautes, tout en veillant à lutter contre la corruption avec justice, équité et clémence. De plus, la Fédération a renouvelé sa position ferme en faveur de l’application du décret-loi 115 pour juger les journalistes, et a rappelé qu’un projet de loi régissant la presse, les médias et la liberté d’expression a été élaboré depuis 2017 en collaboration avec ses partenaires, un projet qui reste plus que jamais essentiel pour la protection des droits et libertés des citoyens et pour garantir leur accès à une information libre et indépendante.