Le mouvement “Hak” a présenté, lundi, une initiative appelant à “un dialogue national inclusif qui devrait aboutir à un déblocage politique dans le pays et rétablir la confiance entre les différentes parties pour ouvrir une nouvelle voie vers la stabilité et le développement”.
Pour le mouvement “Hak”, “l’aggravation de la crise interne aux niveaux politique, social et économique, ainsi que les menaces extérieures pesant sur la sécurité et la stabilité de la nation tunisienne”, commandent l’adoption d’une telle initiative qui mène à des compromis nationaux fondés sur les principes de réconciliation, de justice transitionnelle et de rééquilibrage entre les échéances politiques et économiques”.
Dans une déclaration publiée lundi, le mouvement précise que son initiative repose sur plusieurs axes, notamment la consécration de l’État de droit à travers la libération de toutes les personnes détenues “en raison de leurs positions politiques ou de leurs activités médiatiques et syndicales, à condition qu’elles ne soient pas impliquées dans l’incitation, la justification ou l’exercice de la violence”.
Dans ce contexte, “Hak” a souligné que son initiative appelle à la “révision des lois jugées liberticides”.
Parmi les autres principes de l’initiative figurent, également, un dialogue national ouvert entre toutes les forces politiques, sociales et économiques dont l’objectif est d’établir une feuille de route pour des réformes urgentes dans les domaines politique et économique”, lit-on de même source.
L’initiative propose, en outre, “l’instauration d’une trêve politique, un climat favorable à la justice transitionnelle et le traitement des dossiers en suspens selon les principes d’équité et de réconciliation.
Le mouvement “Hak” a été fondé en novembre 2023, suite à la fusion du mouvement “Machrou Tounes”, du groupe “Jeunesse de l’alternative” et du “Mouvement Bouclier de la Nation” en un seul parti politique.