La ministre de l’Éducation, Selma Abassi, a annoncé que 54 cas de fraude ont été détectés lors de la première session des épreuves du baccalauréat pour l’année 2024. Pour améliorer la surveillance des examens, le ministère a pris plusieurs mesures, notamment la numérisation du suivi des opérations de surveillance, centralisée par le ministère en lien avec les 26 délégations régionales.
Cette approche a permis de garantir l’équité entre tous les enseignants, car la répartition des tâches de surveillance est désormais supervisée en temps réel par le ministère. Par ailleurs, le ministère a décidé de répartir les inspecteurs dans tous les centres d’examen, soit 586 au total, afin d’assurer une surveillance efficace. De plus, le ministère a isolé les salles d’examen des salles de presse dans certaines régions, après avoir découvert que des portes s’ouvraient entre les deux, afin de prévenir toute tentative d’utilisation abusive des médias pour tricher.
Enfin, le ministère a pour la première fois interdit aux enseignants et aux inspecteurs de prendre leur téléphone portable avec eux lors des examens, seuls les présidents de centre étant autorisés à en avoir un pour rester en contact avec la délégation et le ministère.