Le syndicat de l’enseignement de base à Sfax réagit aux mesures disciplinaires

Le syndicat de l’enseignement de base, réuni jeudi au siège de l’Union régionale du travail à Sfax, a proposé de mener une série de mouvements de protestation après les vacances scolaires pour revendiquer la révision des mesures décidées à l’encontre du secrétaire général de la fédération régionale de l’enseignement de base à Sfax Abdelkrim Soussi à savoir, l’arrêt provisoire de travail, la suspension de sa fonction en tant que directeur d’école primaire et sa comparution devant le conseil de discipline.

Le secrétaire général de la fédération générale de l’enseignement de base Nabil Haouachi a déclaré à la TAP que ces mouvements de protestation qui seront menés sous forme de sit- ins, de grève locale dans la ville de Sfax et de grève régionale sectorielle seront observés simultanément et en fonction de l’évolution de la situation.

“Les mouvements proposés par les cadres du syndicat de base à Sfax n’écartent pas la possibilité d’observer un mouvement à l’échelle nationale en guise de soutien à nos collègues syndicalistes” a-t-il ajouté, précisant que la centrale syndicale ne tolère pas les dépassements à l’encontre des syndicalistes pour des motifs qui se rattachent uniquement à leurs activités syndicale.

“Les décisions prises à l’encontre du secrétaire général de la fédération régionale de l’enseignement de base à Sfax qui sont “injustes et sans précédent” illustrent la volonté du ministère de l’éducation de régler ses comptes avec les responsables syndicaux” a-t-il estimé.

“Selon la version officielle, l’arrêt provisoire de travail du secrétaire général de la fédération régional de l’enseignement de base et la suspension de sa fonction en tant que directeur d’école ont été décidés pour des motifs selon lesquels, des salaires ont été indument versée à une enseignante alors qu’elle travaillait en France, a-t-il affirmé, soulignant que le directeur de l’école a été accusé d’avoir couvert cette affaire.

Haouachi a indiqué que le ministère aurait du procéder à l’audition de la personne concernée et s’assurer de la véracité des informations avant de prendre des décisions à l’encontre du secrétaire général de la fédération régionale de l’enseignement de base.