Les détenus politiques dans l’affaire du complot ont annoncé, dans un communiqué adressé à l’opinion publique, qu’ils entameraient une grève de la faim symbolique le dimanche 10 décembre 2023, à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’homme.
Ils ont expliqué que cette action vise à “condamner l’agression israélienne brutale contre la bande de Gaza, les massacres et les crimes de guerre commis contre les civils innocents dans un silence officiel arabe honteux, les violations graves et croissantes des droits de l’homme dans notre pays, le recul de l’espace des libertés publiques et individuelles, la restriction de l’espace politique, de la société civile et des médias par le harcèlement et les procès politiques fondés sur le décret-loi 54 infâme”.
Ils ont également condamné leur “détention arbitraire depuis de nombreux mois, sans crime ni délit, sur fond d’exercice de leur activité et de leurs convictions politiques”, en appelant “toutes les forces démocratiques et convaincues des principes des droits de l’homme et des libertés à commémorer cette date et à appeler à se ranger pour faire face à ce parcours autoritaire qui vise toutes les forces vives du pays et toutes les familles politiques sans exception”, selon le texte du communiqué.