Tunisie : La Fédération de l’enseignement secondaire appelle à une séance de négociation urgente avec le ministère de l’éducation

La Fédération générale de l’enseignement secondaire a appelé le ministère de l’éducation à tenir une séance de négociations urgente pour résoudre plusieurs problèmes, tels que le versement des primes scolaires, des redevances financières des enseignants auprès du ministère, la suppression des retenues sur les salaires de certains enseignants et supprimer les emplois précaires.

Dans un communiqué, la fédération générale de l’enseignement secondaire a critiqué ce qu’elle a qualifié d’ ” atermoiment ” du ministère de l’Education dans la publication de l’arrêté relatif au versement de la prime de la rentrée scolaire et dans son versement dans les délais habituels, appelant le ministère de l’Education à émettre immédiatement le dudit arrêté et d’accélérer son versement au profit des enseignants.

D’autre part, la Fédération a rejeté ce qu’elle considère comme un ” contournement ” des revenus des enseignants par le biais des retenues appliquées sur les salaires d’un certain nombre d’entre eux ” Sans justification ” par le ministère de l’Education sur la valeur de l’allocation de fournitures scolaires de l’année précédente.

La fédération revendique le versement de toutes les cotisations financières aux enseignants dues par le ministère de l’Education nationale (heures supplémentaires, prime de contrôle des examens nationaux…), une augmentation du budget des collèges et instituts secondaires, un règlement de la situation financière des professeurs suppléants, et un amendement pour régler la situation des professeurs suppléants (promotion 2023).

La Fédération Générale d’Enseignement Secondaire a indiqué qu’elle agirait pour défendre les droits de ses adhérents par des moyens légitimes, critiquant à la fois l’infrastructure vétuste des établissements d’enseignement, la surpopulation au sein des salles de classe et des établissements d’enseignement, le manque d’équipements et leur détérioration, le manque de ressources humaines et la persistance des emplois précaires.