Tunisie : Impératif d’accorder une importance à la santé mentale

La culture de promotion de la santé mentale demeure une question limitée en Tunisie malgré sa forte relation avec la prévention des troubles psychiatrique et physique et son impact sur le bien-être des futures générations, a souligné Imed Touhemi, spécialiste en système nerveux végétatif.

Il a précisé mardi dans une déclaration à la TAP, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre de chaque année, que la plupart des gens n’accordent d’importance à leur santé mentale qu’en cas d’apparition de symptômes de troubles psychologiques.

Face à une telle situation ces sujets font recourir à un traitement se basant sur des médicaments ayant des répercussions sur le côté physique, a expliqué la même source. Un tel comportement justifie l’absence d’une culture de prévention des maladies mentales, a-t-il encore noté.

Il a souligné à ce propos, l’impératif de sensibiliser à l’importance de l’art, de la danse, de la musique ainsi que de la méditation qui forment une priorité dans la vie et représentent une opportunité pour protéger la santé mentale et par conséquent physique.

Touhemi a mis en garde contre la prolifération des sentiments de tension, de colère et des pressions psychologiques au sein des familles tunisiennes, précisant que les émotions négatives sont transmises de la mère au fœtus et sont même héréditaires.

L’organisation mondiale de la santé (OMS) célèbre aujourd’hui la journée mondiale de la santé mentale sous le signe “la santé mentale un droit humain universel” afin de mieux faire connaitre cette question et de mener des actions pour protéger la santé mentale de chaque personne en tant que droit humain universel.