A Sfax Le PDL appelle à la nécessité de stopper l’hémorragie de la migration irrégulière

La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi estime que stopper l’hémorragie des flux des migrants irréguliers nécessite leur rapatriement en vue de leur réinstallation dans des pays tiers.

Moussi qui participait dimanche à un mouvement de protestation à Sfax, a dénoncé la situation catastrophique dans la ville qui connait une concentration de migrants irréguliers. Elle a critiqué le mutisme des autorités face à ce “grave phénomène” ainsi que l’absence de politique claire pour le traiter à la racine.

Selon elle, “le pouvoir en place” est responsable de l’afflux considérable des migrants irréguliers puisqu’il “ne fournit aucun effort pour sécuriser les frontières.

Et d’ajouter, le pouvoir est en train de paralyser les institutions de l’Etat et de mettre en péril l’unité territoriale et la sécurité de l’Etat qui sont, désormais mis en danger. Pour Moussi, le flou qui entoure la question de la migration irrégulière en Tunisie est un crime commis contre tout le peuple tunisien.

L’Etat n’a non seulement pas assuré la sécurité alimentaire et sociale du peuple, mais œuvre aussi à lui imposer des milliers de migrants irréguliers, a-t-elle regretté.

La présidente du PDL a, sur un autre plan, critiqué le rassemblement de protestation parallèle organisé, ce dimanche, par des composantes de la société civile devant le siège du gouvernorat de Sfax sous le slogan “rendez nous Sfax” pour dénoncer l’augmentation du nombre de migrants irréguliers.

Elle a estimé que ce rassemblement “financé par des pays étrangers” a pour but de perturber le rassemblement du PDL.