L’ONM appelle à une action commune en faveur de l’enfant Africain

“L’état Tunisien s’est engagé à respecter les droits de l’enfant et à les promouvoir conformément aux principes fondamentaux contenus dans la convention internationale des droits de l’enfant, qui fait prévaloir l’intérêt suprême de l’enfant y compris les droits de l’enfant Africain migrant”, a souligné l’observatoire national de la migration (ONM) dans un communiqué publié vendredi, à l’occasion de la célébration par la Tunisie de la journée de l’enfant Africain qui coïncide avec le 16 juin de chaque année.

L’ONM a appelé toutes les parties intervenantes à l’échelle nationale, régionale et internationale à une action commune pour protéger l’enfant africain migrant contre les dangers et abus auxquels il s’expose notamment, dans les réseaux de migration irrégulière par terre et par mer, en cas de fuite des zones de conflits armés ou de déplacements liés aux catastrophes naturelles.

Selon l’organisation onusienne sur les changements climatiques, ” les déplacement liés aux catastrophes naturelles pourraient causer le déplacement de 143 millions de personnes à l’orée de l’année 2050, au cas ou des mesures ne seraient pas prises concernant le dossier du climat”.

Selon les données actuelles, le continent Africain compte le plus grand nombre d’enfants migrants avec un taux de 25 pc, a indiqué l’observatoire, appelant à accorder davantage d’intérêt à cette catégorie et à réfléchir à une approche globale qui prend en compte les mutations démographiques, internationales, régionales et nationales, outre la mise en oeuvre de programmes et stratégies appropriés sur la protection des droits de l’enfant migrant en général et le migrant Africain en particulier.

L’ONM a rappelé que la Tunisie s’attache au respect de ses engagements internationaux concernant les principes des droits de l’homme et la protection des droits des migrants ainsi qu’au développement de son cadre législatif pour l’adapter au droit international.

Il convient de rappeler que l’ONM s’emploie à coordonner les efforts entre les autorités nationales, les organisations internationales et les différentes composantes de la société civile pour fournir le soutien psychologique et social aux enfants migrants, selon ma même source.