Le sélectionneur espagnol Luis Enrique tenait absolument à ce que ses joueurs soient rôdés aux tirs au but avant le début de la Coupe du monde 2022, en leur exigeant “au moins mille pénaltys tirés” avec leurs clubs, a t-il révélé lundi avant le huitième de finale contre le Maroc.
“Je les avais prévenus. Ils devaient arriver avec au moins mille pénaltys tirés avec leurs clubs. Il y aura sûrement un match à élimination directe où on devra passer par une séance de tirs au but”, a averti Luis Enrique en conférence de presse, lundi.
“Ce n’est pas une loterie. C’est un moment de très haute tension, où tu dois garder tes nerfs, tenir bon face à la pression. Et le ballon, tu le frapperas mieux si tu t’es entraîné. C’est un moment qui définit un joueur”, a poursuivi le sélectionneur de la Roja.
“Le gardien aussi a une grande influence. Et nous, on a trois très bons gardiens (Unai Simon, Robert Sanchez et David Raya, NDLR). N’importe lequel de ces trois peut tenir”, a affirmé le “Lucho”.
A l’Euro, à l’été 2021, la Roja avait joué deux séances de tirs au but :
en quart de finale contre la Suisse, elle s’était imposée (1-1, 4-2 t.a.b.) avec deux grandes prestations d’Unai Simon et de Yann Sommer. Mais envdemi-finale, elle s’était inclinée 1-1, 5-3 t.a.b. contre les futurs vainqueurs italiens.